Je pense au gars qui fait le GR 34 avec quelques jours d’avance. En réalité je suis euphorique. C’est retombé hier avec l’allergie mais je trouve ça incroyable comme histoire. Les camping cariste m’ayant donné son numéro de téléphone j’ai essayé de l’appeler mais je ne l’ai pas eu et je n’ai pas pu lui laisser de message, boîte vocale pleine.
Je lui ai donc écrit un SMS. Mais je n’ai pas eu de retour. En même temps je sais qu’il donne des conférences qu’il rencontre des députés de Bretagne, le GR dans son aventure c’est presque anecdotique !
Aujourd’hui j’emtame la partie que je redoute, mais j’ai une belle surprise, je découvre une immense plage sur laquelle je marche pieds nus sur 15km. Par endroit des vestiges de blocos sortent du sable. Il y a des surfeurs. Au début je croise peu de monde et puis au fur et à mesure que je m’approche de la pointe de la torche les promeneurs se font plus nombreux.
J’avance quelques kilomètres pour rejoindre le phare d’Eckmülh.
Après un échange de SMS avec une amie et un appel téléphonique, il est décidé qu’elle vienne me rejoindre le lendemain matin au phare d’Eckmülh ! C’est ça que j’aime avec Bérengère, la flexibilité et la spontanéité !
Et puis ça me redonne une source de motivation de partager quelques jours de marche.
J’avance psychologiquement sur mon rapport à mes idées, mes projets, le temps…
Je marche toujours dans le Finistère.
