Il a plu, pas beaucoup, mais la tente est mouillé. ça fait quelques jours que je ne me réveille plus la nuit, c’est appréciable de faire une nuit entière.
Je me réveille une minute avant mon réveil. Vu l’endroit où j’ai planté la tente, mieux vaut partir de bonne heure !
Je n’ai officiellement plus mal au genou; il m’arrive d’avoir des picotements en fin de journée mais rien d’alarmant. La portion que j’entame est réputé difficile. Je suis pas déçu, c’est la partie la plus sportive, le GR ne fait que monter et descendre, les dénivelés sont important, on est au plus près de la côte sur la falaise. Le temps est couvert, heureusement car avec du soleil j’aurai transpiré ! Mon bâton m’est bien utile pour garder l’équilibre. J’arrive à Plougasnou pour le midi, je rencontre moins de 5 personnes durant la matinée. J’ai besoin d’eau, je ne vois personne … Je vais sonner chez un particulier, on discute un peu et je repars avec de l’eau.
En sortant de Plougasnou je croise un couple de retraité, ils sont à vélo en train de pique niquer, il m’interpelle et me propose une poire et des gateaux, on discute une demi heure, c’est très agréable, le soleil est présent par intermittence.
J’entre dans la baie de Morlaix, j’aperçois Roscoff et Carantec ainsi que le chateau du Taureau.
Je trouve un super spot pour mon bivouac à côté du Cairn de Barnenez.
J’estime être à 9H30 de marche de Roscoff, je dois descendre jusqu’à Morlaix et ensuite passer par Carantec, c’est faisable mais quand je regarde le plan ça parait énorme.
Je repense au pèlerin que j’ai rencontré le jour 1 qui allait à Saint Jacques de Compostelle.
Depuis quelques nuits, celle-ci sont plus chaudes, je n’utilise plus l’écharpe et la polaire me sert uniquement comme oreiller.
Alain voyage avec l'esprit Camino 